CHAPITRE QUATRE
CENT POINTS D’APPUI
BEAUCOUP DE GENS CROIENT que Dieu guérit parfois les malades, mais ils ne savent pas personnellement que Jésus est CELUI QUI VEUT LES GUERIR et HABITER ETERNELLEMENT EN EUX. Ils ne connaissent rien des nombreuses preuves qui démontrent que la santé du corps fait partie intégrante du salut en Jésus-Christ.
Ils constatent que d’autres sont guéris, mais ils se demandent si leur guérison est dans la Volonté de Dieu. Ils attendent une révélation spéciale de la Volonté de Dieu pour leur cas et, pendant ce temps, ils utilisent toutes les ressources thérapeutiques de la science humaine, qu’ils pensent ou non que la Volonté de Dieu soit de les guérir.
Si ce n’est pas la Volonté de Dieu qu’ils guérissent, ils auraient tort de chercher la guérison par des moyens scientifiques.
Si la guérison est dans la Volonté de Dieu, alors toute guérison vient de Dieu, que l’on guérisse à l’aide de la médecine, ou par la prière et la foi dans les promesses de Dieu.
La Bible révèle la Volonté de Dieu en ce qui concerne la guérison du corps, tout aussi clairement qu’elle révèle Sa Volonté concernant le salut de l’âme. Dieu n’a pas à dispenser de révélation particulière de Sa Volonté, puisqu’Il a révélé cette Volonté, clairement et par écrit, dans Sa Parole (par exemple, quand il a catégoriquement promis de faire quelque chose de précis). Ses promesses de guérison sont une révélation de Sa VOLONTE DE GUERIR le corps, tout autant que Ses promesses de salut révèlent Sa VOLONTE DE SAUVER l’âme.
En étudiant soigneusement les Ecritures, on voit clairement que Dieu est à la fois le Sauveur de Son peuple, et Celui qui le guérit ; que c’est toujours Sa Volonté de sauver et de guérir tous ceux qui veulent bien Le servir. Pour mettre ceci en évidence, nous appelons à votre attention les 100 points d’appui suivants :
1. La maladie n’est pas plus naturelle que le péché. Tout ce que Dieu a créé était « très bon ». Nous ne devrions donc pas recourir au « naturel » comme seul remède au péché ou à la maladie ; mais au contraire conclure que le Dieu qui nous a créés heureux, robustes, bien portants et en communion avec Lui, est Celui qui guérit nos maladies, tout autant que Celui qui nous sauve de nos péchés.
2. Et le péché, et la maladie se sont introduite dans le monde par la chute de l’homme. C’est donc en la personne du Sauveur que nous devons chercher leur guérison.
3. Quand Dieu a appelé Ses enfants hors d’Egypte, Il a conclu avec eux une Alliance de guérison. Tout au long de leur histoire, nous les trouvons en proie à la maladie et aux épidémies, se tournant vers Dieu dans le repentir et la confession – et toujours, quand leurs péchés étaient pardonnés, ils étaient guéris de leurs maladies.
4. Dieu guérissait ceux qui étaient mordus par des serpents brûlants, en les faisant regarder un serpent d’airain élevé sur une perche qui préfigurait le Calvaire. Si TOUS CEUX qui regardaient le serpent d’airain étaient guéris alors, logiquement TOUS CEUX qui regardent Jésus peuvent être guéris aujourd’hui.
5. Jésus à dit : « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut DE MÊME que le Fils de l’homme soit élevé ».
6. L’humanité d’alors avait péché contre Dieu ; et l’humanité d’aujourd’hui a aussi péché contre Lui.
7. La morsure du serpent venimeux entraînait la mort en ce temps-là ; aujourd’hui « le salaire du péché, c’est la mort ».
8. Les gens d’alors ont invoqué Dieu : Il a entendu leurs supplications et leur a fourni un remède – le serpent élevé sur une perche ; ceux qui, aujourd’hui, font appel à Dieu découvrent qu’Il a entendu leur prière et qu’Il a pourvu au remède – Christ élevé sur la Croix.
9. Autrefois, ce remède était pour « quiconque avait été mordu » ; aujourd’hui, le remède est pour « quiconque croit ».
10. Leur remède leur octroyait à la fois le pardon de leurs péchés, et la guérison de leurs corps ; en Christ, nous recevons à la fois le pardon de nos péchés, et la guérison de nos corps malades.
11. Il n’y avait pas d’exception – le remède était pour « quiconque avait été mordu » ; il n’y a pas non plus d’exception aujourd’hui – le remède est pour « quiconque croit ».
12. Il fallait que chacun regarde (personnellement) le remède ; aujourd’hui, il faut que chacun croie en Christ personnellement.
13. Ils n’avaient besoin ni de mendier, ni d’offrir quelque chose à Dieu. Il n’y avait qu’une condition : « quiconque regardera … » Aujourd’hui non plus, nous n’avons ni à mendier ni à offrir quoi que ce soit à Christ. La seule condition qui nous est imposée se résume à « quiconque croit ».
14. On ne leur disait pas de regarder Moïse, mais bien le remède ; aujourd’hui, on ne nous dit pas de regarder le serviteur de Dieu, mais bien de regarder Christ.
15. Ce n’étaient pas les symptômes de leurs morsures qu’ils devaient regarder, mais le remède ; de même, nous ne devons pas regarder les symptômes de nos péchés et de nos maladies, mais le remède, qui est Christ.
16. « QUICONQUE avait été mordu, et regardeait, conservait la vie », cette promesse était faite à TOUS, sans exception ; « QUICONQUE croit en Lui ne périra pas, mais il aura la vie éternelle » est aujourd’hui une promesse pour TOUS sans exception.
17. Puisque leur malédiction était ôtée quand ce serpent d’airain était élevé sur une perche pour préfigurer le Calvaire, il est certain que notre malédiction a été ôtée par le Calvaire proprement dit.
18. Ce symbole annonciateur du Calvaire ne pouvait pas avoir de sens plus profond pour les Israélites d’alors, que le Calvaire lui-même n’en a pour nous. Ils ne pouvaient sûrement pas tirer de cette simple préfiguration du Calvaire plus de bénédictions que nous ne pouvons en recevoir par le Calvaire proprement dit.
19. Dieu promet la protection de nos corps autant que de nos âmes, si nous demeurons en Lui. Dans le Nouveau Testament, Jean souhaite « que tu prospères à tous égards et sois en bon e santé, comme prospère l’état de ton âme ». Ces deux versets montrent que la Volonté de Dieu est que nous soyons aussi sains de corps que d’esprit. Ce n’est jamais la Volonté de Dieu que nos âmes soient malades ; ce n’est pas non plus Sa Volonté que nos corps le soient.
20. Asa est mort dans sa maladie, car « il ne chercha PAS l’Eternel, mais il consulta les médecins » ; Ezéchias, au contraire, a vécu, parce qu’il ne s’est PAS tourné vers les médecins, mais vers l’Eternel. Cela ne veut pas dire que les médecins ont tort, mais qu’il nous faut reconnaitre que Dieu est la SOURCE de notre santé.
21. L’abolition de nos maladies est comprise dans l’expiation de Jésus, autant que celle de nos péchés. Il s’est est « chargé », ce qui implique une substitution – Il a souffert POUR nous – à notre place – Il ne s’est pas contenté de souffrir AVEC nous. Il s’est chargé de NOS maladies, pourquoi les porterions-nous encore ?
22. Christ a accompli les paroles d’Esaïe, car « Il guérit TOUS LES MALADES ».
23. Il nous est révélé que la maladie vient tout droit de Satan : « Satan … frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête ». Job a conservé une foi inébranlable en criant à Dieu de le délivrer, et il a été guéri.
24. En parlant de la femme infirme, Jésus a dit qu’lle était liée par Satan et qu’il fallait la délivrer. Il ca chassé « l’esprit qui la rendait infirme » et elle a été guérie.
25. Un démon rendait un homme aveugle et muet. Une fois le démon chassé, cet homme parlait et voyait.
26. Un petit garçon était sourd-muet et avait des convulsions, à cause d’un démon. Le démon chassé, l’enfant a été guéri.
27. La Bible dit que « Jésus de Nazareth … allait de lieu en lieu … guérissant TOUS ceux qui étaient sous l’empire du diable ». Ce verset nous montre bien que la maladie est une oppression venue de Satan.
28. Il nous est dit que : « le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable ». La maladie est une des œuvres de Satan. Pendant Son ministère terrestre, Jésus-Christ a toujours traité le péché, la maladie et les démons de la même manière ; ils lui étaient tous détestables ; Il les chassait tous ; il a paru pour détruire tout cela.
29. Il ne veut pas que persistent aujourd’hui dans nos corps les œuvres du diable qu’Il est venu détruire. Il ne veut pas qu’un cancer, une plaie, une malédiction, « les œuvres du diable », existent dans Ses propres membres. « Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? »
30. Jésus a dit : « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour détruire … mais pour sauver les hommes. La maladie détruit, donc elle n’est pas de Dieu. Christ est venu nous « sauver ». En grec, Sozo veut dire délivrer, sauver préserver, guérir, donner la vie , rendre la santé ; mais jamais « détruire ».
31. Jésus a dit que « le voleur (il s’agit de Satan) ne vient que pour dérober, égorger et détruire : Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance ».
32. Satan est un meurtrier ; ses maladies détruisent la vie. Ses infirmités dérobent bonheur, santé, argent, temps et efforts. Christ est venu donner la vie en abondance à nos âmes, et à nos corps.
33. La « vie de Jésus » nous est promise « dans notre corps ».
34. On nous apprend que l’œuvre de l’Esprit est de donner la vie à nos corps mortels, dans cette vie.
35. L’œuvre de Satan est de tuer ; l’œuvre de Christ est de donner la vie.
36. Satan est mauvais. Dieu est bon. Les mauvaises choses viennent de Satan. Les bonnes choses viennent de Dieu.
37. La maladie vient donc de Satan. La santé vient donc de Dieu.
38. Toute autorité et tout pouvoir sur tous les démons et toutes les maladies, les pleins pouvoirs ont été donnés à chaque disciples de Christ. Puisque Jésus a dit : « Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes Disciples ; ceci s’applique donc à vous aujourd’hui, si vous demeurez dans Sa Parole et agissez en conséquence.
39. Le droit de prier et d’être exaucé est donné à chaque croyant : « Si vous demandez quelque chose en mon Nom, je le ferai ». logiquement, cela comprend aussi la guérison, si l’on est malade.
40. « QUICONQUE demande reçoit ». Cette promesse est pour VOUS. Elle concerne QUICONQUE est malade.
41. Le ministère de guérison a été confié aux soixante-dix, qui représentaient les futurs ouvriers de l’Eglise.
42. Il est confié à « ceux qui auront cru » l’Evangile ; c’est-à-dire, à ceux qui le « mettent en pratique », qui « l’accomplissent » ou qui le « traduisent en actes ».
43. Il est confié aux « anciens » de l’Eglise.
44. Il est remis à l’Eglise entière ; c’est un de ses ministère et de ses dons, jusqu’au retour de Jésus.
45. Jésus n’a jamais envoyé quelqu’un annoncer l’Evangile, sans lui commander de guérir les malades. Il a dit : « Dans quelque ville que vous entriez … guérissez les malades qui s’y trouveront ». Ce commandement s’applique toujours aujourd’hui à un ministère authentique.
46. Jésus a dit qu’Il continuerait ces mêmes œuvres au travers des croyants pendant qu’Il est avec le Père : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes parce que je m’en vais au Père ». Ceci inclut très certainement la guérison des malades.
47. Dans la Sainte Cène, on prend la coupe « en mémoire » de Son sang répandu pour la rémission de nos péchés. On mange le pain « en mémoire » de Son corps sur lequel sont retombées nos maladies, et c’est par ses meurtrissures que « nous sommes guéris ».
48. Jésus a dit que certains leaders religieux « annulaient la Parole de Dieu par (leur) tradition ». Cela fait des siècles que les idées et les théories de l’homme ont fait obstacle à la proclamation de ce qui, dans l’Evangile, a trait à la guérison, et à sa mise en pratique à l’exemple de l’Eglise Primitive.
49. UNE TRADITION dit que Dieu veut que certains de Ses enfants subissent la maladie, et que, par conséquent, beaucoup de personnes pour qui l’on prie ne sont pas guéries, parce que ce n’est pas Sa Volonté de les guérir. Quand Jésus a guéri l’enfant démoniaque dans Marc, chapitre 9 – celui que les disciples « n’avaient pas pu » guérir – il a prouvé que C’EST la Volonté de Dieu de guérir même ceux qui n’ont pas reçu la guérison. De plus, Il attribuait l’échec des disciples pour guérir cet enfant, non à la Volonté de Dieu, mais à « l’incrédulité » des disciples.
50. Si beaucoup ne sont pas guérit aujourd’hui quand quelqu’un prie pour eux, ce n’est jamais parce que la Volonté de Dieu n’est pas de les guérir.
51. Si la maladie est la Volonté de Dieu, alors chaque médecin est un hors-la-loi, chaque infirmière défie le Tout-Puissant, et tout hôpital est un repaire de la rébellion, plutôt qu’un asile de miséricorde.
52. Puisque Christ est venu faire la Volonté du Père, le fait qu’il « GUERISSAIT TOUL LES MALADES » est la preuve que Dieu veut que TOUS soient guéris.
53. Si ce n’est pas la Volonté de Dieu que TOUS soient guéris, comment est-ce que « TOUS » dans cette « multitude » ont obtenu de Christ ce que Dieu ne voulait pas que certains reçoivent ? l’Evangile dit : « Il guérit TOUS les malades ».
54. Si ce n’est pas la Volonté de Dieu que TOUS soient guéris, pourquoi l’Ecriture affirme-t-elle « par Ses meurtrissures … NOUS sommes guéris » « par les meurtrissures duquel VOUS avez été guéris » ? Comment peut-elle déclarer que « nous » et « vous » sommes guéris, si c’est la Volonté de Dieu que certains d’entre nous soient malades ?
55. Christ n’a jamais refusé la guérison à ceux qui Lui ont demandé de les guérir. Les Evangiles affirment fréquemment : « Il les guérissait TOUS ». Christ, Celui qui guérit, n’a jamais changé.
56. Dans toute la Bible, il n’y a qu’un homme qui ait demandé la guérison en ajoutant : « Si Tu le veux ». c’était le pauvre lépreux et Jésus lui a immédiatement répondu : « JE LE VEUX, sois pur ».
57. UNE AUTRE TRADITION est que nous pouvons glorifier Dieu davantage par notre patience dans la maladie que par notre guérison. Si la maladie, plutôt que la guérison, glorifie Dieu, alors tout effort de guérir par des moyens naturels ou divins équivaut à dérober à Dieu la gloire qui Lui est due.
58. Si la maladie glorifie Dieu, alors nous devrions être malades plutôt que bien portants.
59. Si la maladie glorifie Dieu, Jésus a volé à Son Père toute la gloire possible en guérissant TOUS les malades, et le Saint-Esprit a continué à le faire tout au long des Actes des Apôtres.
60. Paul dit : « Vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu ».
61. Ce sont notre corps et notre esprit qui ont été rachetés à grand prix ; et c’est avec les deux que nous devons glorifier Dieu.
62. Nous ne glorifions pas Dieu en « esprit » en demeurant dans le péché ; nous ne Le glorifions pas non plus dans notre « corps en restant malades.
63. Certains utilisent la maladie et la mort de Lazare pour prouver que la maladie glorifie Dieu. Mais Dieu n’a pas été glorifié dans ce cas avant la résurrection de Lazare à la suite de quoi « beaucoup … crurent en Lui ».
64. UNE AUTRE TRADITION dit que, bien que Dieu en guérisse certains, ce n’est pas Sa Volonté de les guérir TOUS. Mais Jésus, qui est venu faire la Volonté du Père, « guérissait tous les malades ».
65. Si la guérison n’est pas pour tous, pourquoi Jésus s’est-il chargé de « nos » maladies, « nos » douleurs et « nos » infirmités ? Si Dieu voulait que certains de Ses enfants souffrent, alors Jésus nous a évité une charge que Dieu voulait nous faire porter. Mais, puisque Jésus est venu faire « la Volonté » du Père, et puisqu’Il « s’est chargé de NOS maladies », ce doit être la Volonté de Dieu que TOUS soient en bonne santé.
66. Si ce n’est pas la Volonté de Dieu que TOUS soient guéris, alors les promesses de Dieu de nous guérir ne sont pas pour tous ; cela signifierait que « La Foi (ne vient PAS) de ce qu’on entend … (seulement) la Parole de Christ », mais par contre, elle exige une révélation particulière que Dieu nous a favorisés et veut nous guérir.
67. Si les promesses de Dieu de guérir ne sont pas pour TOUS, cela veut dire que nous ne pouvons pas connaître la Volonté de Dieu en lisant Sa seule Parole ; que nous devons prier jusqu’à ce qu’Il nous parle directement de chaque cas particulier. Cela veut dire que nous devons fermer nos Bibles et prier Dieu pour qu’une révélation personnelle nous dise si c’est Sa Volonté de guérir chaque cas. Autrement dit, nous ne pourrions plus affirmer que la Parole de Dieu s’adresse à nous personnellement. Ce serait absurde ! La parole de Dieu est pour nous TOUS.
68. La Parole de Dieu est Sa Volonté ! Les promesses de Dieu REVELENT SA VOLONTE ! Quand nous lisons ce qu’Il promet de faire, nous savons alors ce qu’Il veut faire.
69. Puisqu’il est écrit : « La foi vient de ce qu’on entend … la Parole de Christ », le meilleur moyen de bâtir la foi en la guérison divine, c’est de laisser parler la Bible à ce sujet.
70. La foi pour la guérison spirituelle « vient de ce qu’on entend » l’Evangile – Il a porté nos péchés ». La foi pour la guérison physique « vient de ce qu’on entend » l’Evangile – Il s’est chargé de nos maladies.
71. Donc, nous devons « prêcher l’Evangile (qu’Il a porté nos péchés) à toute créature ». Nous devons « prêcher l’Evangile (qu’Il s’est chargé de nos maladies) à toute créature ».
72. Christ a insisté sur Sa promesse en la répétant deux fois : « Si vous demandez quelque chose en mon Nom, je le ferai ». Ainsi, Il n’a pas exclu la guérison. « Quelque chose » est aussi la guérison. Cette promesse est pour TOUS.
73. Si la guérison n’est pas pour TOUS, Christ aurait dû préciser : « Tout ce que vous demanderez en priant (SAUF LA GUERISON), croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir ». Mais Il ne l’a pas fait. Par conséquent, la guérison fait partie de ce « tout ». C’est à VOUS qu’Il le promet.
74. Si ce n’était pas la Volonté de Dieu de guérir CHAQUE malade, on ne pourrait se fier à la promesse de Christ : « Si vous demeurez en moi, et que mes Paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé ».
75. La Bible dit : « QUELQU’UN parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au Nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ». Cette promesse est pour tous, pour VOUS, si vous êtes malade.
76. Si, aujourd’hui, comme disent certains théologiens, Dieu a cessé de guérir en réponse à la prière, pour ne guérir qu’au moyen de la science médicale, ceci voudrait dire qu’Il nous oblige à employer une méthode qui réussit moins bien, pendant une dispensation « meilleure ». L’Epitre aux Hébreux dit que nous avons maintenant une « MEILLEURE espérance », un « Alliance PLUS EXCELLENTE », qui est « établie sur de MEILLEURES promesses ». Il a guéri TOUS les malades » en ce temps-là, mais aujourd’hui beaucoup de malades sont incurables par la médecine.
77. Paul dit que chacun de nous devrait « être accompli et propre à tout bonne œuvre, » « capable de toute bonne œuvre », et abonder « pour toute bonne œuvre ». un malade n’en est pas pour capable. C’est donc impossible, si la guérison n’est pas pour TOUS. Soit la guérison n’est pas pour TOUS, soit ces versets ne s’appliquent pas à TOUS.
78. La guérison du corps, dans le nouveau Testament, exprimait la miséricorde de Jésus, et c’est cette miséricorde, cette compassion, cet amour qui Le poussaient toujours à guérir TOUS les malades. Sa promesse dit qu’Il est « plein d’amour pour TOUS ceux qui L’invoquent ». Ceci VOUS concerne aujourd’hui.
79. La traduction littérale d’Esaïe, chapitre 53, verset 4 est : « Assurément (ou certainement) Il a porté nos maladies et s’est chargé de nos douleurs ». pour prouver qu’Il s’est bien chargé de ces maladies (et que nous en sommes donc débarrassés), c’est le même verbe hébreu qui s’applique à nos maladies et à nos douleurs. (Voir les versets 11 et 12).
80. Il est dit de Christ que Dieu « L’a fait devenir péché pour nous », quand « Il a porté nos péchés ». Il est « devenu malédiction pour nous » quand ‘Il s’est chargé de nos maladies ».
81. Puisque Christ « a porté NOS péchés », à qui Dieu veut-il pardonner ? Réponse : à « quiconque croit ». Puisque Christ « s’est chargé de NOS maladies », qui Dieu veut-il guérir ? Réponse : « Quiconque croit ».
82. UNE AUTRE TRADITION, c’est que, si l’on est juste, on doit s’attendre à ce qu la maladie fasse partie de notre vie. On cite l’Ecriture : « Le malheur atteint souvent le juste », mais il ne s’agit nullement de la « maladie » comme certains voudraient nous le faire croire. Il s’agit d’épreuves, de persécutions, de tentations, etc., mais jamais de maladies ou d’infirmités.
83. Il serait contradictoire de dire que Christ s’est chargé de nos maladies et que, par Ses meurtrissures, NOUS sommes guéris, puis d’ajouter que « La maladie atteint souvent le juste », et que c’est Dieu qui veut nous en charger.
84. A l’appui de cette tradition, on cite parfois ce verset de l’Ecriture : « Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à Sa gloire éternelle, après que vous aurez SOUFFERT un peu de temps, vous perfectionnera Lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables ». cette « souffrance » ne veut pas dire la maladie, mais les diverses façons dont le peuple de Dieu a si souvent souffert à cause de son témoignage.
85. UN AUTRE TRADITION nous enseigne que nous ne devons pas nous attendre à la guérison de certaines « souffrances » ; on cite le verset suivant : « Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie ». Ceci non plus ne parle pas de maladie, mais plutôt de ce qui est mentionné dans le paragraphe 82 et 84.
86. UNE AUTRE TRADITION soutient que Dieu châtie Ses enfants par la maladie. On cite Hébreux, chapitre 12, versets 6-8, qui dit en partie : « Le Seigneur châtie celui qu’Il aime ».C’est vrai ; Dieu châtie en effet celui qu’Il aime, mais ce passage ne dit pas qu’Il le rend malade. Le mot « châtier » veut dire ici « instruire, former, discipliner, enseigner, éduquer ; comme un maître « instruit » son élève, ou comme une père « forme et éduque » son enfant.
87. Quand un maîre « instruit » son élève, il peut user de différentes formes de disciplines ; quand un père « éduque » son enfant, il le châtie de diverses manières ; mais il est évident que ce « châtiment » ne comporte jamais la maladie. De même, pour nous « châtier », notre Père Céleste n’a pas non plus à nous infliger de maladie. Il a déjà fait retomber toutes nos maladies sur Christ. Dieu n’exigerait jamais que nous portions, en guise de châtiment, ce que Jésus a déjà porté – A NOTRE PLACE. Le sacrifice de Christ nous a délivrés à jamais de la malédiction du péché et de la maladie, qu’Il a portés pour nous en mourant sur la Croix.
88. LA TRADITION LA PLUS REPANDUE est que « le temps des miracles est passé ». Pour que cela soit vrai, il faudrait que les miracles soient totalement absents. Un seul miracle prouverait que « le temps des miracles n’est pas terminé » !
89. Si le temps des miracles était passé, personne ne pourrait naître de nouveau, parce que la NOUVELLE NAISSANCE est le plus grand miracle au monde. (Demandez mon livre : « Comment naître de Nouveau ».)
90. Si le temps des miracles était passé, comme certains le disent, cela voudrait dire que toute preuve technique examinée dans des centaines de laboratoires sur la terre entière, au sujet d’innombrables cas de guérison miraculeuse, est fausse et que les promesses de Dieu d’accomplir de telles choses ne sont plus pour aujourd’hui.
91. Quiconque prétend que le temps des miracles est passé nie les besoins, les privilèges et les bienfaits de la prière. Lorsque Dieu entend et exauce une prière, que ce soit pour nous donner un timbre-poste ou la guérison d’un cancer, C’EST UN MIRACLE. Si la prière entraîne l’exaucement, cet exaucement est un miracle. S’il n’y a pas de miracles, la foi n’a aucune raison d’être. Dans ce cas, la prière est une plaisanterie, et il faudrait être bien sot pour prier ou s’attendre à un exaucement. Dieu ne peut exaucer une prière sans accomplir un miracle. Si nous faisons la moindre prière, nous devrions nous attendre à un exaucement. Si cet exaucement se manifeste, cela vient de Dieu, et si Dieu a exaucé la prière, Il a fait une chose surnaturelle. C’est un miracle. Nier les miracles aujourd’hui équivaut à désavouer la prière.
92. Le temps des miracles n’est pas terminé, parce que le « Faiseur-de-Miracles » n’a jamais changé. « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement ».
93. Quand Jésus a envoyé Ses disciples prêcher la Bonne Nouvelle, Il leur a dit : « voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru ». Cette grande commission s’appliquait à « toute la création », à « tous les pays », « jusqu’à la fin du monde ». la fin du monde n’est pas encore arrivée, donc le temps des miracles n’est pas passé. L’ordre de mission de Christ n’a jamais été ni modifié ni abrogé.
94. Dans cette Grande Commission de Christ, la promesse pour l’âme : « sera sauvé », s’applique à TOUS. Sa promesse pour le corps ; « seront guéris », fait partie de la même Grande commission, et s’applique également à TOUS. Nier qu’une partie de ce commandement soit applicable aujourd’hui équivaut à nier que l’autre partie soit pour aujourd’hui. Tant que cette Grande Commission reste en vigueur, les pécheurs peuvent être guéris spirituellement, et les malades peuvent guéris physiquement, en croyant la Bonne Nouvelle. Dans le monde entier, d’innombrables milliers de personnes sincères reçoivent la guérison, tant physique que spirituelle, en ayant simplement foi dans les promesses de Dieu.
95. Christ a porté VOS péchés pour que VOUS puissiez être pardonné ; la Vie Eternelle est à VOUS. Revendiquez cette bénédiction et confessez-la par la foi, et Dieu en fera une réalité dans votre vie.
96. Christ s’est chargé de VOS maladies, afin que VOUS puissiez être guéri. La Santé Divine est pour VOUS. Revendiquez cette bénédiction, et confessez-la par la foi, et Dieu la manifestera dans votre corps.
97. Comme tous les dons rédempteurs de Christ, la guérison Divine doit être reçue uniquement par la foi et, une fois reçue, cette santé doit être consacrée uniquement au service de Christ et à Sa seule gloire.
98. Dieu est tout aussi disposé à guérir Ses adorateurs qu’à pardonner Ses ennemis. C’est-à-dire que si, lorsque vous étiez pécheur, Dieu était disposé à vous pardonner, maintenant que vous êtes Son enfant, Il est disposé à vous guérir. S’Il a eu la miséricorde de vous pardonner quand vous étiez Son ennemi, Il est assez miséricordieux pour vous guérir, maintenant que vous êtes Son adorateur.
99. Le pécheur doit accepter comme vraie la promesse de Dieu et se croire pardonné, avant de pouvoir goûter la joie d’une guérison spirituelle. Le malade doit accepter comme vraie la promesse de Dieu et se croire guéri, avant de pouvoir expérimenter la joie d’une guérison physique.
100. « Tous ceux (tous les pécheurs) qui L’ont reçu … sont nés … de Dieu ». Et « tous ceux (tous les malades) qui Le touchaient étaient guéris ».
Quand nous disons que c’est toujours la Volonté de Dieu de guérir les gens, on nous demande immédiatement : « Dans ce cas-là, pourquoi est-ce qu’on peut mourir ? «
La Parole de Dieu dit : « Tu leur retires le souffle : ils expirent, et retournent dans leur poussière ». « Tu entreras au sépulcre dans la vieillesse, comme on emporte une gerbe en son temps ».
Dans notre vieillesse veut dire vers 70 ou 80 ans ; et Dieu peut nous retirer le souffle, sans l’aide d’un cancer ou de toute autre maladie. La Volonté de Dieu, quant à la destinée de Son enfant (ou ce que l’homme appelle la mort), est qu’il mène une vie fructueuse, puis, arrivé dans la plénitude de l’âge, qu’il arrête simplement de respirer et s’endorme en Christ, pour se réveiller au paradis et vivre avec Lui éternellement. « Ainsi nous serons toujours avec le Seigneur ». Ceci, en vérité, est la bienheureuse espérance du juste.
« Puisqu’Il m’aime (dit Dieu), je le délivrerai ; je le protégerai, puisqu’il connait mon Nom. Il m’invoquera, et je lui répondrai ; je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon Salut ».
COMMENT RECEVOIR LA GUéRISON MIRACLE