COMMENTAIRES HENOCH

chapitre 17

 

 


Chapitre 17

1.Puis ils m’enlevèrent dans un endroit où il y avait [G des occupants qui devenaient] comme un feu dévorant ; et où, selon leur bon plaisir, ils [G re]prenaient la ressemblance de l’homme [G à leur gré].
2.Ils me conduisirent sur un lieu élevé [G ténébreux, de tempêtes], sur une montagne dont le sommet s’élançait dans les cieux.
3.Et je vis les trésors des éclairs et du tonnerre aux extrémités de ce lieu, dans l’endroit le plus profond. Il y avait là un arc de feu, et de flèches dans un carquois, et une épée de feu et toute espèce d’éclairs.
4.Puis ils me transportèrent auprès d’une eau jaillissante, et du côté de l’occident, vers les feux du soleil couchant. J’arrivai à une rivière de feu qui coulait comme de l’eau et se jetait dans la grande mer du couchant.
5.Je vis tous les grands fleuves, et j’arrivai bientôt au milieu des noires ténèbres ; dans ces lieux où toute chair émigre [où aucun chair ne chemine] ; je vis les montagnes de ténèbres qui produisent l’hiver, et l’endroit d’où l’eau s’écoule dans leurs abîmes respectifs.
6.Je vis aussi l’embouchure de tous les fleuves du monde, et l’embouchure de l’abîme.

 

Commentaire:

 

Nous lirons plus loin, aux chapitres 20 à 36, beaucoup plus de choses concernant tout ce que ce chapitre 17 nous révèle.


N’oubliez pas que nous sommes dans le monde de l’Esprit.

 

Hénoch emploie des mots pour que nous comprenions un peu ce qu’il a vu dans le monde de l’invisible.

C’est une dimension différente de la nôtre.

Nous croyons vivre dans 4 dimensions ici-bas.

Les trois dimensions des volumes : hauteur, largeur, longueur.

Il y a aussi ce que nous appelons la dimension du temps. Le temps est en fait ce qu’il nous faut pour aller d’un point à un autre point des trois dimensions. Car nous ne voyageons pas comme les esprits à cause de notre limitation charnelle.


Dans ce que nous venons de lire, nous sommes dans une dimension que nous ne pouvons pas comprendre. Elle ne s’entrevoit que dans les symboles. C’est aussi le monde des songes, des intuitions. Nous ne pouvons pas voir, nous ne pouvons que discerner.


Hénoch visite l’endroit où vont les morts. Un endroit de ténèbres. C’est donc l’endroit où vont les esprits ténébreux. Ils y vont d’eux-mêmes car ils fuient la Lumière de Dieu. Ils la fuyaient déjà sur terre, étant morts ils ne font que ce qui est selon leur nature. Ils y vont emportés par la foule, comme par de grandes eaux d’un fleuve qui se déverse irrésistiblement vers le bas.


Ces esprits, dans cet endroit, ont le pouvoir de se transformer en homme. (Pas étonnant que ces esprits ont pu avoir des relations sexuelles avec des femmes).


Le serpent-ancien qui est devenu un esprit depuis sa mort peut se transformer comme La Bible  le dit dans 2Cor 11/14.


Job nous dit que les étoiles du matin et les fils de Dieu chantent d’allégresse. Les étoiles sont donc le symbole des anges.


Dans ce Texte de Job, on distingue deux sortes d’êtres qui acclament Dieu pendant qu’Il crée le monde.


Les étoiles et les fils de Dieu sont des esprits. Nous reviendrons là-dessus plus loin. En tout cas, ils sont des êtres qui existaient avant la création du monde puisque nous les voyons acclamer Dieu pendant la création.

Nos esprits étaient parmi les fils de Dieu à ce moment-là. Les enfants de Dieu ont toujours été enfants de Dieu. C’est juste notre incarnation qui est une chose nouvelle. Notre esprit est éternel. Nous développerons cela plus loin. (voyez aussi mon livre "  Lamblore, le mystère révélé")


Les tonnerres qu’Hénoch voit sont les jugements qui attendent les habitants de la terre. Les tonnerres symbolisent la voix de Dieu. Il y a sept tonnerres qui doivent faire entendre leur voix Apoc 10/3.
Les quatre Etres Vivants qui sont autour et sur le trône de Dieu ont des voix comme des voix de tonnerre. Apoc 6/1.


Les éclairs vont de paire avec les tonnerres, ils représentent l’énergie de jugement ou de résurrection qui se manifestent en même temps que la voix de Dieu


L’abîme qu’Hénoch voit  est le lieu dans lequel sont chassés les esprits punis par Dieu. C’est là que tout serviteur de Dieu doit chasser les mauvais esprits.


L’arc de feu symbolise ce qui envoie la Parole de Dieu, c’est-à-dire : Ses anges célestes et ses anges terrestres. Le mot « anges » signifie « envoyé » ou « apôtre ». Les flèches sont Ses Paroles et les carquois sont les contenants de sa Parole c’est-à-dire : La Bible et tous les Ecrits des prophètes et scribes inspirés.


Le glaive symbolise la parole tranchante de Dieu. On ne discutera pas au jour où Ses jugements seront prononcés.


Les eaux de la Vie sont ce qui a trait à la vie de Dieu Lui-Même, de Son Esprit et des esprits qui Lui appartiennent.


Le feu du couchant c’est l’entrée dans l’éternité merveilleuse et glorieuse.
Le fleuve de feu est l’endroit où seront jetés le diable et tous ceux qui l’auront suivi sur terre, consciemment ou inconsciemment. Apoc 20/10. Apoc 20/15.


Les grands fleuves qu’Hénoch voit sont les fleuves d’humains qui se déversent chacun dans l’endroit qui lui est réservé. Car comme il y a plusieurs demeures dans la Maison  du Père, il y a aussi plusieurs endroits où passer l’éternité dans les tourments. Ce ne sera pas pour tout le monde la même chose.

 

Les fleuves qui battent des mains dans Psaume 98/8 sont visiblement des foules de personnes sauvées qui se réjouissent du jugement de Dieu.

 

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