CHAPITRE SIX
UN PLUS GRAND MINISTERE
William Branham passa ainsi plusieurs années en servant Dieu au mieux de ses capacités, étant à la fois pasteur et ouvrier. Laissons-le raconter lui-même les faits qui lui sont arrivés le 7 mai 1946, alors qu'il était garde-chasse dans l'Etat de l'Indiana.
La visite de l'Ange
J'étais venu dîner à la maison et lorsque j'arrivai, il y avait un homme assis là. C'était Prod Wiseman, le frère du pianiste de notre église. Il me demanda si je pouvais aller me promener avec lui à Madison cet après-midi-là. Je répondis que ce ne m'était pas possible car je devais faire une tournée de contrôle.
Je passais par le côté de la maison sous un gros érable, quand tout à coup, quelque chose fit: Whooooosssh! Il me sembla que le haut de l'arbre allait s'arracher, et quelque chose comme un grand vent descendit. Je faillis m'évanouir.
Je regardai et je sus que c'était de nouveau Cela.
Je m'assis sur les marches et Prod Wiseman sauta hors de sa voiture et courut vers moi disant: "Billy, vas-tu t'évanouir?".
Je dis: "Non, monsieur".
Il dit: "Que se passe-t-il, Billy?".
Et je dis: "Je ne sais pas". J'ajoutai: "Tu peux t'en aller, frère, c'est très bien, merci".
Ma femme sortit et apporta un pot d'eau et me dit: "Chéri, que se passe-t-il?".
Je dis: "Rien, mon amour".
Alors elle dit: "Entre maintenant, le dîner est prêt". Et elle mit son bras autour de moi, essayant de m'entraîner à l'intérieur.
Je dis: "Chérie, je veux te dire quelque chose. Appelle-les là-haut au poste et dis-leur que n'irai pas travailler cet après-midi. Meda chérie, je sais que dans mon coeur j'aime Jésus-Christ. Je sais que je suis passé de la mort à la Vie. Mais je ne veux pas que le diable ait quoi que ce soit à faire avec moi. Je ne veux pas continuer comme cela, je suis prisonnier. Tout le temps cette Chose continue d'arriver, et ces visions qui me reviennent, (je ne savais pas que c'était une vision, je ne l'appelais pas une vision) je ne sais pas ce que c'est. Chérie, je ne veux pas jouer avec cela. Ils me disent que c'est du diable. Et j'aime le Seigneur Jésus.
"Oh Billy, tu ne devrais pas écouter ce que les gens te disent".
"Mais chérie, regarde les autres prédicateurs". Je dis: "Je n'en veux pas de ceux-la. (1) Cela fait vingt ans que je n'ai pas été capable de comprendre ce ministère, cette sensation étrange, et que je ne peux me comprendre moi-même. Je ne peux pas continuer ainsi. Il faut que je connaisse la réponse. Est-ce Dieu? Qu'est-ce que tout cela veut dire? Il faut que je sache. Je vais te quitter, toi et le bébé. Je ne reviendrai pas sans connaître la réponse. Je vais chercher Dieu avec ma Bible et la prière et j'aurai la réponse, sinon je ne reviendrai pas". (2) Je dis: "Appelle-les et dis-leur que je reviendrai peut-être demain et peut-être jamais. Si je ne suis pas de retour dans les cinq prochains jours, qu'on mette un autre homme à ma place. Meda, je ne sortirai jamais de ces bois jusqu'à ce que Dieu me promette d'enlever cela de moi et qu'Il ne le laissera jamais plus se reproduire". Voyez l'ignorance dans laquelle un homme peut être!
Et je montai là-haut ce soir-là, je retournai à cette vieille petite cabane. Le jour suivant, j'avais prié tout l'après-midi et je lisais là dans la Bible où il est dit: L'esprit des prophètes est soumis aux prophètes. Je ne pouvais pas comprendre cela. Alors il fit trop sombre dans cette vieille cabane pour lire encore.
Et j'attendais là. Une heure arriva, puis 2 heures, puis 3 heures du matin, je faisais les cents pas sur le plancher. Je m'assis sur une vieille caisse et je pensai: "O Dieu, pourquoi me fais-Tu ceci? Père, Tu sais que je T'aime! Je ne veux pas être possédé du diable. Je ne veux pas que ces choses m'arrivent. S'il Te plaît, Dieu, ne laisse jamais ces choses m'arriver. A quoi sert ma prédication et tous mes efforts si je suis dans l'erreur? Et je ne vais pas seulement moi-même en enfer, j'en égare des centaines d'autres. Je ne veux plus jamais que cela m'arrive".
Tout à coup, je vis une Lumière vaciller dans la pièce. Je pensai que quelqu'un arrivait avec une lampe de poche. Et c'était là, juste devant moi. Un vieux poêle à tambour se trouvait là dans le coin, son sommet était enlevé. Et juste là, il y avait une Lumière sur le plancher. Je regardai tout autour, et cette même lumière était suspendue directement au-dessus de moi. Circulant dans la pièce comme du feu, avec une couleur émeraude. Elle faisait Whoossh, whoossh! Et je pensai: "Qu'est-ce que Cela?". Maintenant, Cela m'effrayait.
Et j'entendis quelqu'un venir, marchant, mais Il était pieds nus. Il faisait très sombre dans la pièce, sauf juste là où cette Lumière brillait. Et je vis le pied d'un Homme entrer, c'était un Homme d'environ deux cents livres. (1) Il était de grande taille et vêtu d'une robe blanche. Son visage était lisse, sans barbe, ses cheveux foncés flottant sur ses épaules, le teint plutôt foncé, très agréable à voir. (3)
Je L'avais vu dans un tourbillon, je L'avais entendu me parler, et je L'avais vu sous la forme d'une Lumière, mais c'était la première fois que je voyais Sa forme. Il marcha vers moi, tout près.
Je pensais que le coeur allait me manquer. J'étais assis là et je Le regardais. Il me regarda gentiment, et d'une voix très profonde me dit: Ne crains point, je suis envoyé de la présence du Dieu Tout-Puissant. Et quand Il parla, cette Voix, c'était la même Voix qui me parla lorsque j'avais deux ans, et toujours par la suite. Je sus que c'était Lui. Maintenant écoutez la conversation. Je la dirai du mieux que je peux, autant que je sache, mot après mot, parce que je peux à peine m'en souvenir.
Il dit: Ne crains pas. Toujours aussi calmement, Il me dit: Je suis envoyé de la présence du Dieu Tout-Puissant pour te dire que ta naissance particulière et la vie étrange que tu as vécue, avaient pour but de t'indiquer que du dois aller à travers le monde entier et prier pour les malades. Si tu amènes les gens à te croire, et si tu es sincère quand tu pries, rien ne résistera devant tes prières, pas même le cancer. (1)
Tu prêcheras devant des multitudes, et des milliers de gens de toutes les parties du monde viendront à toi pour la prière et pour des conseils. Tu prieras pour des rois, des autorités et des puissants. Tu prêcheras dans le monde entier, tu te tiendras dans des salles bondées, des gens repartant sans pouvoir entrer. Ton assemblée de Jeffersonville deviendra une place centrale où les gens du monde entier viendront réclamer tes prières pour la délivrance. (2)
L'Ange apporta aussi un avertissement pour les gens: ils devront confesser leurs péchés avant de venir devant cet homme de Dieu. Et frère Branham devra aussi leur dire que leurs pensées parlent plus fort devant le trône de Dieu que leurs paroles. C'était un avertissement à toute l'humanité. Laissons maintenant frère Branham continuer son récit.
Je vis qu'Il n'était pas mon ennemi, Il était mon ami. Je dis: "Eh bien, Monsieur, je suis un pauvre homme, je suis du peuple. Je vis dans une famille pauvre et je suis sans éducation. Je ne serai pas capable, ils ne me comprendront pas. Ils ne me comprendront pas. Ils ne voudront pas m'écouter.
Et l'Ange dit: Comme il fut donné deux signes au prophète Moïse pour confirmer son ministère, ainsi il te sera donné deux dons pour confirmer ton ministère. L'un sera que tu prendras la main de la personne pour laquelle tu prieras, et de la main gauche, tu prendras leur main droite. Il y aura un effet physique qui se produira sur ton corps. Alors tu prieras. Si cet effet disparaît, c'est que le mal est parti de la personne. Si la sensation demeure, demande seulement une bénédiction et continue ton chemin.
"Eh bien", dis-je, "Monsieur, j'ai peur qu'ils ne me reçoivent pas".
Il dit: Et la chose suivante sera, s'ils ne veulent pas écouter cela, alors ils écouteront ceci. Il arrivera que tu connaîtras les secrets même de leurs coeurs. Cela ils l'écouteront.
Je dis: "Eh bien, Monsieur, c'est pourquoi je suis ici ce soir. Il m'a été dit par les ecclésiastiques que ces choses qui me sont arrivées étaient mauvaises".
Il dit: Tu es né dans le monde dans ce but. (Voyez-vous, les dons et les appels sont sans repentance).
Je dis: "Ce que les ecclésiastiques m'ont dit, c'est que c'était l'esprit du mal. C'est pour cette raison que je prie ici".
Je vais m'arrêter ici pour une minute et retourner en arrière. Ce qui m'effrayait plus que tout, c'était de rencontrer un diseur de bonne aventure; à chaque fois il reconnaissait que quelque chose m'était arrivé. Et cela m'épouvantait affreusement.
Par exemple, un jour, mes cousins et moi étions allés à un carnaval, nous étions seulement des enfants. Ainsi, il y avait là une petite diseuse de bonne aventure dans une de ces tentes, une jeune femme d'aspect gentil, elle était assise là. Et nous passâmes à côté. Elle dit: "Eh vous, venez ici une minute". Et tous les
trois nous nous retournâmes. Elle ajouta: "Vous, avec le tricot rayé". (C'était moi)
Et je dis: "Oui, madame?". Je pensais que peut-être elle désirait que j'aille lui chercher un cola ou quelque chose comme cela. Et c'était une jeune femme, peut-être dans la vingtaine.
Elle dit: "Dites, savez-vous qu'il y a une Lumière qui vous suit? Vous êtes né sous un certain signe".
Je répliquai: "Que voulez-vous dire?".
Elle dit: "Eh bien, vous êtes né sous un certain signe. Il y a une Lumière qui vous suit. Vous êtes né pour un appel Divin".
Je dis: "Femme; éloignez-vous d'ici".
Je partis brusquement parce que ma mère m'avait toujours dit que ces choses-là étaient du diable. Elle avait raison. Cela m'effraya.
Il me semble que j'ai toujours été sensible aux esprits. Un jour, alors que j'étais garde-chasse, je montai dans un autobus et il y avait un marin assis juste derrière moi. J'allais au Forestage d'Henriville pour patrouiller. Je ressentais continuellement quelque chose d'étrange. Je regardai autour de moi, et il y avait là, assise, une femme vraiment corpulente. Elle dit: "Bonjour, je voudrais vous parler une minute".
Je dis: "Oui, madame?". Et je me retournai.
Elle dit: "Savez-vous que vous êtes né sous un signe?".
Je pensai: "Encore une autre de ces drôles de femmes". Aussi regardant droit devant moi, je ne dis pas un mot.
Elle dit: "Pourrais-je vous parler une minute? N'agissez pas comme cela".
Je continuais à regarder devant. Je pensai: "Cela n'est pas très courtois".
Elle dit: "J'aimerais vous parler juste un moment".
Je continuais à regarder devant et je ne voulais pas faire attention à elle. Alors je pensai: "Je crois que je vais voir si elle dit la même chose que le reste d'entre elles". Je me retournai.
Elle dit: "Peut-être que je ferais mieux de m'expliquer. Je suis astrologue".
Je dis: "Je pensais bien que vous étiez quelque chose comme cela".
Elle dit: "Je suis en route pour Chicago pour voir mon fils qui est un ministre baptiste".
"Oui, madame".
Elle me demanda: "Vous a-t-on jamais dit que vous né sous un signe?".
Je répondis: "Non, madame". Maintenant, je lui ai menti, voyez-vous. Je désirais seulement savoir ce qu'elle allait dire.
Et elle dit: "Des ministres ne vous l'ont jamais dit ?".
"Non, madame".
Elle dit: "Je peux vous dire quand vous êtes né".
Je répliquai: "Je ne le crois pas".
Elle dit: "Vous êtes né le 6 avril 1909, à 5 heures du matin".
Je dis: "C'est exact. Comment savez-vous cela? Dites à ce marin quand il est né".
Elle dit: "Je ne le peux pas".
"Pourquoi comment le savez-vous ?" lui demandai-je.
Elle dit: "Ecoutez, monsieur". Alors elle commença à parler de cette astronomie. "Vous vous souvenez, quand l'étoile du matin est venue, celle qui conduisit les mages vers Jésus-Christ".
Et je fis l'ignorant, je dis: "Eh bien, je ne connais rien de la religion".
Et elle dit: "Vous avez entendu parler des mages venus voir Jésus".
"Oui".
"Qu'est-ce qu'un mage ?" demanda-t-elle.
"Oh", dis-je, "c'étaient des mages, c'est tout ce que je sais".
Elle dit: "C'est ce que je suis, un astrologue, un contemplateur d'étoiles. Vous savez, avant que Dieu fasse quoi que ce soit sur la terre, Il le déclare toujours dans les cieux, et ensuite sur la terre". Elle nomma deux ou trois étoiles comme Mars, Jupiter ou Vénus. Ce n'étaient pas celles-là, mais elle dit: "Elles ont croisé leur chemin, se sont rencontrées. Il y eut trois mages qui vinrent pour rencontrer le Seigneur Jésus, et un était de la lignée de Cham, un de Sem et l'autre de Japhet. Quand ils se rencontrèrent, à Bethléem, les trois étoiles d'où ils étaient... Chaque personne sur terre a quelque chose à voir avec les étoiles. Demandez à ce marin, quand la lune se lève et que les planètes célestes apparaissent, si la marée ne monte pas avec elles".
Je dis: "Je n'ai pas à le lui demander, cela je le sais".
Et elle dit: "Eh bien, votre naissance a quelque chose à voir avec les étoiles là-haut. Jésus-Christ dit durant son ministère que lorsque l'Évangile aura été prêché au monde entier (les gens de Sem, Cham et Japhet), alors Il reviendrait. Maintenant, ces planètes célestes, comme elles tournent... elles se séparent. Elles n'ont jamais été au-dessus de la terre depuis, à ce que l'on sait. Tous les tant de centaines d'années, elles croisent leur cycle comme cela, en commémoration du plus grand don qui ait jamais été fait à l'humanité, quand Dieu donna son Fils. Quand ces planètes, se croisent à nouveau, eh bien, Il envoie un autre don à la terre. Vous êtes né au moment de ce croisement. C'est la raison pour laquelle je le savais".
Alors je dis: "Eh bien, madame, je ne crois rien de tout cela. Je ne suis pas religieux, et je ne veux rien entendre de plus à ce sujet". Je l'arrêtai assez brusquement et je sortis.
Et ce soir-là, je demandai à l'Ange: "Pourquoi est-ce que tous ces médiums et ces gens possédés du démon me parlent toujours de cela, et que le clergé me dit que c'est l'esprit du mal ?".
Maintenant, écoutez ce que l'Ange me dit: Comme c'était alors, ainsi en est-il encore maintenant.. Et il commença à me référer au fait que Lorsque le ministère de notre Seigneur Jésus-Christ commença à se manifester, les ministres disaient qu'Il était Béelzébul, le diable. Mais les démons disaient qu'Il était le Fils de Dieu, le Saint d'Israël. Regarde Paul et Barnabas, quand ils prêchaient là-bas, les ministres disaient: Ces hommes renversent le monde. Ils sont mauvais, ils sont du diable. Et la petite diseuse de bonne aventure dehors dans la rue, reconnut que Paul et Barnabas étaient des hommes de Dieu et elle dit: Ce sont des hommes de Dieu qui nous enseignent le chemin de la Vie.
Mais nous sommes si bourrés de théologie que nous ne savons plus rien de l'Esprit. J'espère que vous m'aimez encore après ceci. Mais c'est ainsi. Je veux dire la Pentecôte aussi! C'est vrai. Seulement crier et danser ne signifie pas que vous connaissez quelque chose du Saint-Esprit. C'est un contact personnel, face à face, dont vous avez besoin.
Et Il fit référence à cela. Et Il me dit comment les ministres ne l'avaient pas compris.
Je dis: "Eh bien, qu'en est-il de ceci, de ces choses qui m'arrivent?".
Il dit: Elles vont se multiplier et cela va devenir de plus en plus grand. Il me dit comment Jésus le fit: comment Il possédait une puissance qui le rendait capable de connaître les choses à l'avance et de dire à la femme du puits... Il ne prétendait pas être un guérisseur, mais affirmait faire les choses, comme le Père lui montrait.
Je dis: "Alors, quelle sorte d'esprit serait-ce ?".
Il répondit: C'est le Saint-Esprit.
Alors il se passa quelque chose à l'intérieur de moi. Je réalisai que la chose même à laquelle je tournais le dos était ce pourquoi Dieu m'avait mis ici. Et je réalisai que, comme ces pharisiens dans les jours passés, ces ecclésiastiques avaient mal interprété l'Écriture pour moi. Ainsi, à partir de ce moment-là, j'ai pris ma propre interprétation, ce que le Saint-Esprit me disait.
Je Lui dis: "J'irai".
Il me dit: Je serai avec toi.
Et l'Ange entra à nouveau dans la Lumière qui commença à tourner et tourner autour de ses pieds, Il monta dans la Lumière et sortit du bâtiment.
Je rentrai chez moi, une nouvelle personne.
Retour à la maison
Après la visite de l'Ange, frère Branham retourna chez lui. Le dimanche soir, il parla dans son tabernacle de Jeffersonville. Son assemblée l'aimait et elle crut ce qu'il disait. Voici le témoignage d'un membre de son assemblée, tiré du livre "Un homme envoyé de Dieu". (4)
Après sa conversion, lorsqu'il commença à prêcher ici,, nous avons érigé pour lui une grande tente et les gens vinrent de près et de loin. A sa toute première campagne, quelques trois mille personnes vinrent l'entendre proclamer l'histoire de Jésus de Nazareth. Nous réalisâmes à ce moment-là que Dieu lui avait accordé un phénomène spécial, mais nous ne savions pas exactement ce que ce serait.
Ce dimanche soir de l'année 1946, il nous fit le récit de sa rencontre avec l'Ange, qui lui parla du don de guérison que lui-même devait apporter à tous les peuples du monde. Des milliers viendraient à lui pour être guéris et lui-même se tiendrait devant des milliers dans des salles bondées.
Pour l'esprit charnel, cela paraissait absolument impossible, car ce garçon était un humble ouvrier, un pauvre paysan sans éducation. Mais il en parlait avec une telle certitude et le déclarait si ouvertement à tous, que nous étions aussi sûrs que lui que cela arriverait.
L'Ange dit à frère Branham que les signes lui seraient donnés afin que les gens croient en Celui qu'il aimait, Jésus-Christ, et que les églises s'unissent et qu'il n'y ait plus de divisions causées par des credo et des dénominations. Certainement que frère Branham, ayant à coeur tous les frères qui se sont séparés les uns des autres, croit que Dieu va réunir tous ceux de Son Eglise, dans l'unité de l'Esprit, et alors Jésus viendra chercher Son Eglise.
Ce Dimanche soir, pendant que frère Branham parlait, quelqu'un entra et lui remit un télégramme. On l'appelait de Saint-Louis (Missouri) pour venir prier en faveur d'une fillette, Betty Daugherty, qui était mourante. La nouvelle de ce qui s'était passé était déjà connue au loin et on lui demandait de répondre à cet appel. Comme frère Branham n'avait pas d'argent, nous prélevâmes une offrande et nous récoltâmes assez d'argent pour payer le train aller-retour. Frère Branham emprunta le complet d'un frère et le manteau d'un autre frère, et vers minuit, il prit le train à Louisville, Kentucky.
Arrivé à la gare de Saint-Louis, il fut accueilli par le père de l'enfant, le révérend Daugherty, pasteur de la ville. Sa fillette se mourait d'un mal inconnu. Les meilleurs médecins de la ville avaient été appelés et aucun n'avait pu diagnostiquer ce cas. Le père dit à frère Branham: "Nous avons prié et prié, d'autres pasteurs de la ville, ainsi que leurs assemblées ont jeûné et prié, mais cela n'a servi à rien".
Comme c'était triste de voir cette fillette aux cheveux bouclés qui n'avait plus que la peau et les os et qui griffait son petit visage comme un animal. Elle criait à tue-tête; sa voix était tout enrouée, car cela durait depuis trois mois. Frère Branham s'agenouilla avec les personnes qui se trouvaient là et il pria avec elles, mais sans résultat apparent.
Il demanda à se retirer afin de pouvoir se tenir devant le Seigneur et connaître Sa volonté. Il réalisait que de lui-même; il ne pouvait rien faire. On conduisit frère Branham à l'église. Pendant trois heures, le Révérend Daugherty, son père et frère Branham prièrent. Puis il retournèrent à la maison; il n'y avait pas de changement chez l'enfant. Frère Branham resta seul dans une chambre pour prier. Puis il marcha du haut en bas de la rue, et finalement, il s'assit dans la voiture du pasteur stationnée tout près. Un moment après, il en sortit le regard décidé. Quelque chose était arrivé!
En le voyant, le père et le grand-père de l'enfant réalisèrent aussitôt qu'il allait se passer quelque chose. Frère Branham leur demanda: "Croyez-vous que je suis serviteur de Dieu?".
"Oui" cria toute la famille.
"Alors, faites tout ce que je vous dis, sans douter". Puis il dit à la mère: "Donnez-moi une cuvette d'eau propre et un linge blanc. Votre enfant vivra, car Dieu a envoyé son Ange pour me dire qu'elle vivrait".
Pendant que la mère allait chercher l'eau, frère Branham demanda au père et au grand-père de s'agenouiller au pied du lit, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. Quand la mère revint, il lui demanda d'étendre le linge humide sur le visage, puis sur les mains et ensuite sur les pieds de l'enfant pendant qu'il prierait. "Père" dit-il, "comme Tu m'as montré ces choses, j'ai agi ainsi, selon la vision que Tu m'as donnée. Au Nom de Jésus-Christ, Ton Fils, je prononce cette enfant guérie". Le mauvais esprit quitta la jeune fille immédiatement. Elle est normale et en santé aujourd'hui. Les gens de la ville affluèrent vers frère Branham, mais il se retira, leur promettant qu'il reviendrait plus tard; et c'est ce qu'il fit en moins de quelques semaines.
Guérison de Margie Morgan
Au retour d'un voyage au Missouri, frère Branham raconte ce qui suit:
Le mercredi soir, ils amenèrent là une femme, une infirmière de la clinique Mayo se mourant du cancer, elle n'était plus qu'une ombre. Margie Morgan est maintenant infirmière à Jeffersonville depuis des années. Je frissonnai au début lorsqu'ils m'amenèrent ce cas. Les infirmières étaient là debout autour d'elle, et elle était étendue là, son visage tout creusé et ses yeux tout enfoncés.
Je la regardai et alors vint une vision. Je vis cette femme travaillant de nouveau comme infirmière, marchant, forte et en bonne santé. Je dis: "AINSI DIT LE
SEIGNEUR, tu ne mourras pas, mais tu vivras".
Son mari, un homme très haut placé dans le monde des affaires, me regarda. Je dis: "Monsieur, ne craignez point. Votre femme vivra".
Il m'appela à l'extérieur, me mentionna deux ou trois docteurs et dit: "Vous les connaissez?".
"Oui".
"Eh bien", dit-il "j'ai joué au golf avec lui. Il me dit: "Le cancer enveloppe ses intestins, on ne peut même plus faire un lavement".
Je dis: "Je ne me soucie pas de ce qu'elle a. Il y a quelque chose au-dedans de moi, j'ai eu une vision! Et cet Homme qui m'a parlé m'a dit que quoi que ce soit que je vois, je n'ai qu'à le dire, et il en sera ainsi. Et Il me l'a dit et je le crois".
Loué soit Dieu! Quelques jours plus tard, elle faisait la lessive et vaquait à ses occupations. Elle est en parfaite santé. (1)
Un homme guéri dans la rue
Je me rendais à la pharmacie Mason pour encaisser un chèque. Au coin de la rue, un homme était descendu de l'autobus en provenance de Louisville. Je remarquai alors qu'il me regardai de façon étrange. Lorsque je sortis de la pharmacie, quelqu'un mit la main sur mon épaule et me dit: "Monsieur". Me retournant, je m'aperçus que c'était cet homme qui m'avait regardé étrangement. Il dit: "Je vois que vous êtes officier".
Je dis: "Je travaille pour le ministère de la conservation de l'Indiana".
Il me dit: "Je cherche un individu, peut-être pourriez-vous m'aider. Etes-vous bien renseigné?".
Je répondis: "Oui, monsieur, je suis assez bien renseigné ici. J'ai vécu ici pratiquement toute ma vie".
"Très bien" dit-il, "Je vais vous raconter mon histoire. Ma santé se détériore depuis environ deux ans. Je suis de Paducha, Kentucky, environ deux cents miles plus bas sur la rivière. Hier soir, j'ai eu un songe étrange. J'ai rêvé qu'un Ange resplendissant descendait du ciel et me disait de venir à Jeffersonville et de demander à quelqu'un du nom de Branham de prier pour moi. Connaissez-vous quelqu'un ici du nom de Branham?".
J'ai cru que j'allais défaillir. Je répondis: "Ma mère a une maison de pension juste sur le coin, son nom est Branham".
Il dit: "Oh, elle est une Branham, ne serait-ce pas votre nom aussi?".
Je mis mon bras autour de lui et dit: "Frère, il y a trois semaines, j'étais dans ma chambre, une grande Lumière se mit à briller et un Ange m'a dit d'aller prier pour les malades". Il eut le coeur brisé. Nous nous agenouillâmes dans la rue, j'enlevai mon chapeau et priai: "Père, je ne comprends pas, mais Tu envoies cet homme ici pour confirmer ce que l'Ange du Seigneur m'a annoncé".
Quand j'eus fini de prier à genoux sur la place publique, je regardai et les gens s'étaient arrêtés et avaient enlevé leurs chapeaux. Et Dieu le guérit glorieusement à ce moment-là. (5)
Première campagne de guérison
(Tiré du 11e chapitre du livre "Un homme envoyé de Dieu")
La première campagne de guérison divine eut lieu à Saint-Louis, le 14 juin 1946, sous la tente. Le premier soir, dix-huit personnes s'avancèrent pour que l'on prie pour elles. L'une d'entre elles était un homme infirme depuis des années. Après que frère Branham eut prié au nom de Jésus, il se leva, tapant des mains et marchant tout seul. Un homme aveugle fut guéri et les oreilles de plusieurs sourds s'ouvrirent.
Le matin suivant, on demanda à frère Branham de rendre visite à une malade à l'aile psychiatrique de l'hôpital de Saint-Louis. La femme aliénée retrouva sa raison et put obtenir plus tard son congé. Ils allèrent ensuite à Granite City dans l'Illinois et trouvèrent une femme souffrant du cancer et pesant environ quatre-vingt-trois livres. Après la prière, Dieu toucha son corps et on lui demanda de s'habiller et de rentrer chez elle. Dans la maison suivante qu'ils visitèrent, il y avait une femme qui était paralysée du côté droit depuis environ un an. Frère Branham pria pour elle et lui commanda de se lever au Nom de Jésus-Christ. Elle obéit et immédiatement elle leva sa main droite au-dessus de sa tête et se tint debout seule. Puis elle marcha de long en large dans la chambre en tapant des mains. Elle avait retrouvé sa voix et pouvait maintenant parler.
Quand l'équipe retourna à la tente ce soir-là, ils la trouvèrent remplie. Plusieurs se tenaient debout dans la pluie et d'autres se trouvaient dans des autos stationnées tout près. A nouveau la réunion fut bénie avec un nombre de merveilleuses guérisons.
Le dimanche soir, un pasteur noir totalement aveugle depuis vingt ans et bien connu de plusieurs dans l'assistance s'approcha afin que l'on prie pour lui. Après avoir prié, frère Branham étendit sa main et l'homme de couleur s'écria: "Révérend je vois votre main". Puis, levant la tête et voyant les lumières, il dit: "Loué soit le Seigneur! Je peux compter toutes les lumières et je peux voir ce à quoi elles sont suspendues". Les gens glorifièrent Dieu pour ce grand miracle.
Une femme qui avait ce soir-là rejeté l'appel du Saint-Esprit, quitta la réunion mais n'avait fait que quelques pas lorsqu'elle fut victime d'une attaque cardiaque et s'écroula sur le trottoir près d'une taverne. Frère Branham sortit et pria pour elle, après quoi elle se leva et confessa comment elle avait résisté à l'appel de Dieu dans son coeur. Les témoignages de guérison commencèrent à affluer.
Les guérisons n'avaient été planifiées que pour quelques jours, mais plusieurs ministres de la ville vinrent supplier frère Branham de prolonger les réunions. Après s'être mis à genoux, il répondit que Dieu voulant, il continuerait. L'intérêt de ces réunions grandit encore d'un soir à l'autre. Néanmoins la police sembla considérer que tout était en ordre.
Une des premières personnes pour qui on pria fut une petite femme âgée de soixante-dix ans. Toute l'équipe avait remarqué qu'elle avait un cancer sur le nez environ de la grosseur d'un petit oeuf. Et moins d'une semaine plus tard, elle revint pour témoigner que c'était parti. Plusieurs autres témoignages furent donnés. On fut surtout impressionné par celui de la petite Betty Daugherty qui démontra qu'elle était maintenant guérie et en bonne santé.
Frère Branham pria souvent jusqu'à 2 heures du matin. Cela devint pratiquement une habitude pour lui pendant plusieurs mois. Sa compassion pour les malades était si grande qu'il était difficile pour l'évangéliste de quitter les gens.
La campagne continua jusqu'au 25 juin.
Plus tard, frère Branham revint à Saint-Louis pour prêcher une réunion dans l'auditorium Kiel. Douze mille personnes vinrent l'écouter en ce temps-là.
Dans l'espace de trois mois, tant de choses de nature phénoménale arrivèrent qu'il nous faudrait remplir plusieurs livres pour tout rapporter. Il est même encore difficile de comprendre comment la chose s'était répandue si loin. En moins de six mois, les gens écrivaient et venaient d'au-delà des frontières. Nous raconterons quelques événements remarquables qui arrivèrent durant les mois qui suivirent. Ces témoignages sont tirés en majeure partie du 12e chapitre du livre "Un homme envoyé de Dieu".
Résurrection d'un mort
Au cours de l'été 1946, frère Branham fut invité à Jonesboro, dans l'Arkansas, au Bible Hour Tabernacle, dont le pasteur "Dad" Humbard, le père de Rex Humbard. Les gens rassemblés dans cette petite ville étaient venus de vingt-huit états et du Mexique, il fut estimé qu'environ vingt-cinq mille personnes assistèrent aux réunions.
Il fut dit qu'à cinquante miles à la ronde, il n'y avait pas d'hôtelleries disponibles. On vivait sous des tentes, dans des roulottes, et d'autres dormaient dans leurs camions ou automobiles. Le dernier soir des réunions, au moment où l'évangéliste s'approchait de l'estrade, entouré de milliers de personnes se pressant à l'intérieur et à l'extérieur du tabernacle, un chauffeur d'ambulance se tenant sur la droite, cria et fit des signes pour attirer son attention. Il dit: "Frère Branham, ma patiente est morte, ne pourriez-vous pas venir vers elle?".
Quelqu'un répondit: "Il y a approximativement deux mille personnes debout entre lui et la rangée réservée aux ambulances. Il ne le peut pas".
Alors quatre homme costauds se levèrent et lui frayèrent un chemin.
C'était une scène émouvante de voir les gens pousser, essayant de s'approcher de lui.
L'évangéliste fut conduit à la rangée des ambulances et à l'intérieur d'une des ambulances, il vit un vieil homme à genoux, revêtu d'un pardessus tout rapiécé et tenant dans ses mains un vieux chapeau. Il dit: "Frère Branham, ma femme est morte".
L'homme de Dieu s'approcha du corps inanimé et lui prit la main. Elle était étendue sans respiration, les yeux fixes. Comme frère Branham lisait son diagnostic, il se tourna vers le mari et dit: "Elle a le cancer".
L'homme répondit: "C'est exact" et s'agenouillant, il se mit à pleurer: "O Dieu, redonne-la moi!". Puis tout devint tranquille pendant quelques moments dans l'ambulance.
Ensuite on put entendre la voix de frère Branham prier: "Dieu Tout-Puissant, Auteur de la Vie Éternelle, Donateur de tous dons excellents, je Te supplie dans le Nom de Ton Bien-Aimé Fils, Jésus-Christ, redonne la vie à cette femme".
Soudain, la main flasque se resserra sur la main de frère Branham et la peau tendue sur son front commença à se rider. Puis avec l'aide de frère Branham, elle s'assit. Le mari émerveillé de ce qu'il venait de voir l'enlaça dans ses bras et cria: "Mère! Merci Seigneur, tu es de nouveau avec moi!". Frère Branham glissa vers la porte de l'ambulance pour s'en retourner sur l'estrade. Le conducteur de l'ambulance déclara: "Monsieur, il y a tant de monde qui se tiennent contre la porte qu'on ne peut pas l'ouvrir". Alors il fit sortir frère Branham par un autre moyen en prenant soin de couvrir la fenêtre avec son manteau afin que personne ne le voit partir.
La fille aveugle
Quand frère Branham arriva à l'emplacement, il était surchargé de gens debout attendant sous une pluie fine. Il commença à se frayer un chemin à travers la foule. Personne ne prêta attention puisqu'on ne l'avait jamais vu auparavant. Le jour comme la nuit, le tabernacle était rempli et peu quittait les lieux, sauf pour prendre quelques sandwiches ou par nécessité.
Tout à coup, il entendit un cri pathétique qui appelait "Papa, papa!". Regardant devant lui, il vit une jeune fille noire aveugle, bousculant la foule. Elle avait perdu son père et personne n'essayait de l'aider à le retrouver. Cette scène émouvante toucha le coeur de l'évangéliste, et il s'avança vers elle de sorte qu'elle doive le toucher.
"Excusez-moi, s'il-vous-plaît" dit la jeune noire, réalisant qu'elle avait frappé quelqu'un. "Je suis aveugle et j'ai perdu mon père et je ne peux plus retrouver mon chemin vers l'autobus".
"D'où venez-vous?" demanda frère Branham.
"De Memphis".
"Que faites-vous ici?" lui demanda-t-il.
"Je suis venue voir le guérisseur" répliqua-t-elle.
"Comment avez-vous entendu parler de lui?".
"Ce matin j'écoutais la radio et j'entendais parler des personnes qui étaient nées sourdes et muettes. J'ai entendu un homme qui disait qu'il venait du Missouri. Il disait qu'il avait retiré une pension pour aveugle pendant douze ans et que maintenant il pouvait lire sa Bible. Eh bien, je suis aveugle depuis mon enfance avec des cataractes. Le médecin m'a dit que cela enveloppe tout le nerf optique et que s'il essayait d'opérer, je deviendrais pire encore. Mon seul espoir est d'atteindre le guérisseur et alors Dieu va me guérir. On me dit que c'est son dernier soir ici et que je ne peux même pas m'approcher de l'édifice. Et maintenant j'ai perdu mon père dans la foule, voulez-vous m'aider à rejoindre l'autobus, monsieur?".
Alors frère Branham lui demanda pour éprouver sa foi: "Croyez-vous toutes ces choses que vous avez entendues, spécialement dans ces temps où nous pouvons avoir de si bons médecins?".
"Oui, monsieur" répliqua-t-elle, "les médecins n'ont pu rien faire pour moi. Je crois que l'histoire de l'Ange qui a visité frère Branham est vraie. Si vous voulez seulement m'aider à trouver cet homme, alors je serai ensuite capable de trouver mon père".
C'en était trop pour frère Branham. Il se cacha le visage alors que des larmes coulaient sur ses joues, puis relevant la tête lui dit: "Jeune dame, peut-être suis-je celui que vous cherchez".
Alors elle le saisit par les pans de son veston: "Etes-vous le guérisseur?" dit-elle. Le suppliant avec larmes, elle s'écria: "Ayez pitié de moi, ne m'abandonnez pas, monsieur, une femme aveugle".
Mais l'évangéliste lui répondit: "Je ne suis pas le guérisseur, je suis frère Branham; Jésus-Christ est votre Guérisseur". Puis après lui avoir demandé d'incliner la tête, il pria: Seigneur, il y a quelque mille neuf cents ans, une vieille croix rugueuse était traînée dans les rues de Jérusalem, laissant derrière elle les empreintes ensanglantées du Porteur. Sur le chemin du Calvaire, Son corps frêle succomba sous le poids de la Croix. Mais voici qu'arriva Simon de Cyrène et il L'aida à porter Sa croix. Maintenant Seigneur, l'une des enfants de Simon se tient ici chancelante dans la nuit , je suis sûr que Tu comprends...".
A ce moment, la fille s'écria: "J'étais une fois aveugle; maintenant je vois".
Un vieil homme estropié avait surveillé la scène et il s'écria: "Frère Branham, je vous connais; voilà huit heures que je me tiens sous cette pluie, ayez pitié de moi!".
"Croyez-vous et m'acceptez-vous comme étant serviteur de Dieu?" lui fut-il demandé.
"Oui" dit-il.
"Alors dans le Nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, vous êtes guéri. Vous pouvez jeter vos béquilles". Immédiatement sa jambe estropiée redevint normale. Ses cris attirèrent bien vite l'attention de toute la foule qui commença à pousser pour essayer de toucher les vêtements usés de frère Branham.
Quelques jours plus tard, frère Branham se rendit à Camden dans l'Arkansas pour conduire une réunion à l'auditorium municipal. Pendant qu'il expliquait son appel et son ministère à la foule, une grande Lumière brillante descendit dans l'édifice et se plaça au-dessus de sa tête. Un photographe qui était là en prit une photo, et voici que la Lumière pouvait être vue sur la photo!.Certains auraient pu supposer que cette photographie avait été retouchée, si ce n'avait été que plusieurs centaines de personnes présentes à la réunion témoignèrent de ce phénomène inhabituel. Plusieurs furent guéris et conduits à Christ dans cette réunion.
Aveugle depuis dix ans (5)
Vous souvenez-vous de ce que je vous ai raconté l'autre soir au sujet de cet Ange venant dans la salle où j'étais à Camden?
Le jour suivant, je suis allé dans une petite église pour le service du matin, non pour prier pour les malades, mais juste pour prêcher. J'étais très épuisé, car depuis plusieurs jours, je n'avais pu me reposer autrement qu'en m'étendant sur une chaise ou à travers un lit. Il y avait différents endroits où je devais aller et on m'amenait d'une maison à l'autre, d'une place à l'autre. Ils descendirent donc à une petite église où je devais parler. Et quand je sortis de l'église, il y avait quatre policiers qui m'escortèrent jusqu'à la porte de l'auto.
Oh, frères, soeurs! Cela briserait le coeur d'un homme de fer. Je voyais des enfants comme ici, couchés çà et là. J'ai des enfants moi-même et quand je vois des gens malades, je pense: "O Dieu, que puis-je faire"? Mais je ne peux rien faire d'autre que ce qu'Il me dit de faire. Ce serait un échec si j'essayais. Ils essayaient de toucher mes vêtements, j'allais à travers la foule en pleurant.
J'entendis quelqu'un hurler: "Pitié! Pitié!". En Arkansas, ils ont une loi appelée loi de Jim Crow où les noirs et les blancs ne peuvent être ensemble. Je viens du sud mais je ne pense pas que cela soit bien. Ainsi je regardai, et là se tenait un vieil homme de couleur n'ayant qu'une petite couronne de cheveux blancs, son chapeau à la main. Sa femme se tenait près de lui. Aussi aveugle qu'on puisse l'être, il avait levé les mains en disant: "Pitié! Pitié!. Les larmes ruisselaient sur ses joues. J'ai pensé à ce vieux Bartimée se tenant aux portes de Jéricho...
Le Saint-Esprit me dit: "Va vers lui". Je me retournai et je me dirigeai vers lui. Ils me dirent: "N'allez pas là, frère Branham".
Mais je leur répondis: "Le Saint-Esprit me dit d'y aller". J'y allai et ils firent un cercle. Je n'oublierai jamais ce que sa femme lui dit: "Le prédicateur et les autres viennent vers toi".
Sa main faible tremblait et il dit: "Est-ce que c'est vous, prédicateur Branham ?":
Je dis "Oui, monsieur".
Il toucha mon visage et dit: "Oh, vous êtes un jeune homme".
Je lui répondis: "Pas si jeune, j'ai trente-six ans".
Il toucha le tour de mon visage et dit: "Parson Branham, avez-vous juste une minute pour m'écouter ?".
"Oui, monsieur".
Il dit: "Ma vieille mère avait une religion comme vous. Elle ne m'a jamais raconté un mensonge de toute sa vie. Elle est morte depuis plusieurs années. Je suis aveugle et je perçois une pension depuis environ dix ans. Je demeure à environ deux cents miles d'ici et je n'ai jamais entendu parler de vous de ma vie. Mais ce matin vers 3 heures, je me réveillai dans ma chambre, bien sûr je ne peux pas voir, mais juste devant moi se tenait ma vieille mère. Je lui demandai: "Maman, est-ce que c'est toi?"."Oui, chéri, Lève-toi, mets tes habits, va à Camden et demande quelqu'un du nom de Branham qui prie pour les malades et tu recouvriras la vue". Parson Branham, j'ai mis mes habits et me voici. Pouvez-vous m'aider?".
Je pensai: "O Dieu, Tu dois confirmer ou ces pierres crieront. Quelque chose doit le dire". Je mis mes mains sur ses yeux et je priai: "Père, je ne comprends pas mais si Tu as envoyé ce frère ici, je Te demande sa vue".
J'enlevai mes mains. Il souriait et se frottait les yeux; regardant tout autour de lui et dit: "Je vois, chérie".
Sa femme répliqua: "Tu vois, chéri ?".
"Certainement! Vois-tu ces gens-là assis dans cette auto rouge derrière toi?". Elle tomba sur ses genoux et cria de toutes ses forces. A ce moment-là, les gens commencèrent à pousser. La chose suivante dont je m'aperçus c'est que j'étais dans une auto. Je pensai: "Dieu connaît toutes choses. Il peut parler aux gens par des visions, des songes et des révélations. Il peut les envoyer".
Dans une autre occasion pendant qu'il était à Santa Rosa en Californie, un homme entra, et cherchant frère Branham, lui demanda d'épeler son nom. Quand il eut fait cela, l'homme tendit un papier jauni et dit qu'il venait d'une église pentecôtiste et affirmait que, vingt-deux ans auparavant, pendant que lui et sa femme étaient en prière, le Saint-Esprit parla à travers lui, disant: "Mon serviteur William Branham viendra sur la côte ouest, apportant un don de guérison divine dans des temps éloignés". Ils croyaient que c'était une prophétie qui avait été donnée. Et quand ils entendirent le nom de frère Branham, ils sortirent cette vieille prophétie, et elle était écrite là. (6)
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(1) - Comment l'Ange vint vers moi et Sa commission, Chicago 1955.
(2) - Les Actes du Prophète, Pearry Green.
(3) - William Branham, Editions Evangéliques, Peseux: NE: , p. 50.
(4) - Un homme envoyé de Dieu, Gordon Lindsay, p. 82.
(5) - Témoignage, Cleveland, 1950.
(6) - Un homme envoyé de Dieu, Gordon Lindsay, p. 98.
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