1979, LA TROISIEME RENCONTRE : Vichy
Un jour, Michèle et moi décidons d'aller à Vichy car nous avons appris que T.L. et Daisy Osborn y tiennent une série de conférences.
Nous ne connaissions pas Vichy et, après notre visite dans cette ville, nous ne la connaissions pas davantage. En effet, arrivés l'après-midi, nous nous reposons et mangeons à l'hôtel pour aller ensuite nous coucher tôt.
Le lendemain matin, nous sommes dans le grand salon pour y prendre notre petit déjeuner. La vie est douce dans ce cadre où tout a été conçu pour que le client soit à l'aise. Alors que j'en suis à mon deuxième croissant au beurre, une voix connue me fait lever la tête :
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Nous permettez-vous de prendre place à côté de vous ? Quelle surprise ! C'est T.L. Osborn qui vient de poser cette question. Daisy est là aussi, rayonnante de beauté. Aussitôt, Michèle et moi nous nous levons. Après les présentations, nous finissons notre café, tandis que les Osborn commencent à boire le leur, assis à nos côtés. |
Nous prenons réciproquement de nos nouvelles.Soudain, T.L. sort une brochure de sa veste : il s'agit d'une publication que nous avons produite : L'Unique. Les Osborn sont enthousiastes quant à sa présentation et à son contenu :Tout est dedans, dit T.L... Quel bel instrument pour toucher ceux qui ne connaissent pas l'Amour de Jésus ! Ajoute Daisy.
J'explique rapidement que les églises ne sont pas adaptées pour accueillir les drogués ou d'autres, qu'elle marginalise Les Osborn nous écoutent avec beaucoup d'attention. Quand nous avons fini, T.L. regarde Daisy et lui dit : Chérie, je crois que ce sont eux !...
Michèle et moi ne comprenons pas ce qui se passe. Mais Frère Osborn reprend la parole et explique : Michel, il y a quelques temps, à Paris, j'ai été un instrument de Dieu pour vous apporter quelques consolations alors que vous veniez de perdre votre fils. Laissez-moi maintenant vous raconter ce que Daisy et moi vivons en ce moment : La semaine passée, aux USA, nous avons enterré notre fils de 33 ans. Bien sûr, nous étions très affectés par sa mort. Notre voyage en France était programmé depuis plusieurs mois car nous étions invités à venir prêcher à Vichy chez le pasteur Jean-Louis Jayet.
Nous n'avions plus le coeur à venir, mais un matin, alors que nous étions en prière dans notre chapelle à Tulsa, le Seigneur Jésus a parlé à nos coeurs en nous disant : -« Allez en France, je vous y donnerai un fils » ! puis nous vous avons rencontrés ici à l'hôtel, et il nous apparaît que c'est Dieu qui a organisé toutes ces choses. Frère Michel, je ferai pour vous ce que j'aurais fait pour mon fils. Aujourd'hui, vous êtes notre consolation. Michèle et moi sommes stupéfaits. Nous nous sommes levés pour tomber dans les bras les uns des autres. L'émotion est très forte. Puis nous nous rasseyons :
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"Frère Genton, avez-vous un local qui vous serve d'église à Paris ?" |
Frère, je vous offre le 178 rue Legendre, et je paierai le loyer jusqu'à ce que vous puissiez le faire vous-même ! Et je reconnus le trousseau de clés que je lui avais remis il y a quelques mois de cela. Enfin, nous avons notre église, un endroit bien à nous où nous pourrons organiser les réunions que nous voulons, comme le Seigneur nous inspirera de le faire ! Oui, Dieu est bien un Dieu de miracles !
"Frère Genton, avez-vous un local qui vous serve d'église à Paris ?"
Alors il me tend un trousseau de clés et me le donne :
Frère, je vous offre le 178 rue Legendre, et je paierai le loyer jusqu'à ce que vous puissiez le faire vous-même ! Et je reconnus le trousseau de clés que je lui avais remis il y a quelques mois de cela. Enfin, nous avons notre église, un endroit bien à nous où nous pourrons organiser les réunions que nous voulons, comme le Seigneur nous inspirera de le faire ! Oui, Dieu est bien un Dieu de miracles !
A Vichy, les réunions présidées par les Osborn sont merveilleuses. Le dernier jour, T.L. et Daisy nous demandent s'ils peuvent venir nous rendre visite dans notre maison, au Perreux.
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Nous sommes très honorés de cette demande et, dès le lendemain, nous sommes en route avec eux pour la maison |
Après leur départ, le lendemain matin, à mon travail, coup de téléphone, Je prends le combiné et reconnais immédiatement la voix de T.L. Osborn.
Frère Genton, me dit-il, Daisy et moi avons parlé de vous, ce matin.
Nous désirons vivement que vous passiez un mois chez nous avec vos amis Bruno et Thérèse, à Tulsa, dans l'Oklahoma.
Dites-moi quand vous pourrez vous libérer avec Michèle et nous vous enverrons les billets d'avion aller-retour pour les Etats-Unis.
Pour ce qui est de votre séjour, ne vous inquiétez pas, nous prenons tout en charge.